Autrefois COGERNO…
Veuillez noter que depuis le 1er janvier 2013, la COGERNO est devenue le service des déchets solides et fait partie de la Commission de services régionaux Nord-Ouest (CSRNO). Voici l’historique de la COGERNO.
La Commission de gestion enviro ressources du Nord-Ouest (COGERNO) était une commission qui a été incorporée en vertu de la Loi sur l’assainissement de l’environnement qui a été proclamée le 6 décembre 1971. En 1986, le ministère de l’Environnement a mis en œuvre un programme de gestion des déchets solides pour résoudre les problèmes environnementaux engendrés par l’élimination des déchets.
La COGERNO avait alors reçu comme mandat, au même titre que douze autres régions de la province, de développer une stratégie régionale de gestion des déchets qui allait être durable et acceptable sur les plans environnemental et social.
L’organisme qui, à l’époque, fonctionnait sous le nom de Comité provisoire de gestion des déchets solides de Madawaska-Victoria, tenait une première réunion en novembre 1990. C’est ainsi que 15 représentants de chacune des municipalités de la région et 4 représentants pour les districts de services locaux (DSL) entamaient un long processus pour améliorer la gestion des déchets solides dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, tout en minimisant l’impact sur l’environnement.
Les travaux effectués pour concrétiser la création d’un site d’enfouissement régional se résument en 5 phases :
PHASE I. Caractérisation des déchets
Une première étude réalisée par la firme Nordic Consultants d’Edmundston détermina que le volume annuel moyen des déchets solides produits par la région était de 27 500 tonnes. Cette première phase fut complétée en novembre 1991.
PHASE II. Évaluation des options (selon la catégorie des déchets)
MATIÈRES RECYCLABLES → RECYCLAGE
MATIÈRES ORGANIQUES → COMPOSTAGE
MATIÈRES COMBUSTIBLES → INCINÉRATION
ORDURES → ENFOUISSEMENT
Suite aux rencontres publiques, le comité opta pour un site d’enfouissement sanitaire régional avec un programme de compostage domestique. Le comité décida de ne pas intervenir en ce qui concerne le recyclage, car le secteur privé, qui s’occupait de cet aspect par le biais de l’entreprise Encorp et de l’Atelier des Copains de Saint-François, pouvait répondre à la demande. L’évaluation des options fut complétée en septembre 1992.
PHASE III. Sélection d’un site
En tout, il y avait 78 zones potentielles dans la région, dont 10 étaient à l’intérieur d’un rayon de 30 km du centre de génération des déchets (endroit où les coûts de transport seraient les moins élevés si tous les déchets devaient y être apportés). Afin de maintenir les coûts de transport à un niveau abordable, ce sont ces 10 zones qui ont été identifiées pour des études plus détaillées. Suite à des reconnaissances aériennes et terrestres, à une évaluation de l’accessibilité des lieux et des niveaux de construction, ainsi qu’à des études de qualité des sols, 4 zones ont été retenues pour des études plus approfondies.
Des fosses d’exploration ont été creusées et des échantillons de sols ont été prélevés sur ces quatre zones potentielles afin d’identifier la meilleure zone possible. Suite à toutes ces analyses, le meilleur site était celui de Montagne-de-la-Croix. En plus de rencontrer et même d’excéder les normes, il était d’une superficie de 1 200 acres et offrait une possibilité d’enfouissement pour plus de 100 ans. Suite à l’approbation de la population, par le biais d’une série de rencontres publiques, le choix du site de Montagne-de-la-Croix a été soumis au ministère de l’Environnement pour une étude d’impact sur l’environnement. L’étude de sélection d’un site a été complétée en février 1994.
PHASE IV. Étude d’impact sur l’environnement
L’étude d’impact sur l’environnement démontra que le site de Montagne-de-la-Croix était idéal pour la construction et l’exploitation d’un site d’enfouissement sanitaire régional. Les impacts étaient inexistants ou négligeables. De plus, grâce à l’achat d’équipements permettant d’obtenir une meilleure densité, l’importation permettait effectivement de diminuer le coût par tonne sans trop affecter la durée de vie du site. L’étude d’impact sur l’environnement a été complétée suite à une audience publique qui a eu lieu en novembre 1995. Cette même année, un nouveau nom a été adopté, soit la Commission de gestion enviro ressources du Nord-Ouest (COGERNO).
PHASE V. Conception et construction
Les firmes ADI de Moncton (maintenant EXP) et Nordic Consultants d’Edmundston furent responsables de la conception et de la supervision de la construction du site d’enfouissement sanitaire régional de Montagne-de-la-Croix. Les travaux débutèrent au printemps 1996 et furent complétés à l’automne 1997.
Fermeture de dépotoirs
Par l’entremise du programme de gestion des déchets solides mis en œuvre par le ministère de l’Environnement du Nouveau-Brunswick et de la stratégie de gestions solides proposée par les diverses commissions, 300 dépotoirs à ciel ouvert ont été fermés définitivement. De ce nombre, 18 étaient localisés sur le territoire desservi par la COGERNO.
Ouverture du site
Le 14 octobre 1997, le site d’enfouissement ouvrait officiellement ses portes afin que les déchets domestiques y soient acheminés et traités. Le site d’enfouissement a coûté 12 millions de dollars à construire et il gère 50 000 à 60 000 tonnes de déchets par année. Chaque cellule peut recevoir 100 000 tonnes de déchets. À ce rythme, la COGERNO doit construire une nouvelle cellule aux deux ans et parfois aux trois ans.
À l’été 2012, une nouvelle cellule a été construite, la 8e depuis l’ouverture du site. À 50 000 tonnes de déchets par année, le site a une durée de vie de 165 ans.
Visite du site
Le service des déchets solides de la CSRNO offre des visites publiques du site d’enfouissement sanitaire situé à Rivière-Verte.
Les personnes qui désirent en apprendre davantage sur le fonctionnement du site d’enfouissement et la gestion de leurs déchets sont priées de téléphoner au service des déchets solides au préalable afin de fixer un rendez-vous.
(506) 263-3470 ou 1-800-561-0456