Environnement et développement durable
La Commission de services régionaux Nord-Ouest s’occupe de divers projets en environnement et développement durable dans la région du Nord-Ouest. La CSRNO est d’ailleurs la seule CSR à avoir des employés dédiés au développement durable et à l’environnement.
L’équipe

Valérie Pronovost
Chargé de projet en développement durable
v.pronovost@csrno.ca
Les projets en cours
Plan régional d’adaptation aux changements climatiques
La CSRNO, en collaboration avec Innov et l’Université de Mount Allison, élabore un Plan régional d’adaptation aux changements climatiques. Le plan d’adaptation est développé à l’intention des municipalités au niveau régional, mais prendra aussi en compte les spécificités locales. Les impacts, les vulnérabilités, les risques et les recommandations auront tous été étudiés. La population, les municipalités et les experts de divers domaines ont été consultés. Pour plus d’information sur l’adaptation aux changements climatiques et les prévisions climatiques, visitez l’onglet « se préparer aux effets des changements climatiques ».
Développement d’une boîte à outils en appui à la planification du territoire et l’intégration d’apprentissages pour la conservation de la biodiversité et autres considérations environnementales dans le lieu prioritaire Wolastoq
La CSRNO développe une boîte à outils à l’intention des urbanistes des municipalités et des CSR faisant partie de la section néo-brunswickoise du bassin du Fleuve Wolastoq (Saint-Jean). Cette boîte à outils aidera les urbanistes à intégrer la conservation de la biodiversité et autres considérations environnementales à la planification du territoire. La boîte à outils aura trois composantes : légale, urbanistique et géomatique.
Sensibilisation et éducation à l’enjeu de la moule zébrée
La CSRNO s’implique dans la sensibilisation et l’éducation à l’enjeu de la moule zébrée depuis la découverte de celle-ci dans le Lac Témiscouata à l’automne 2022. Nous travaillons à la sensibilisation et l’éducation de la population et des municipalités par rapport à l’enjeu des moules zébrées et à la consolidation de données terrain. Nous travaillons en collaboration avec la Société d’aménagement de la Rivière Madawaska, le Comité d’aménagement rural Nord-Ouest, l’organisme de bassin versant du Fleuve Saint-Jean, le Conseil des Espèces Envahissantes du Nouveau-Brunswick et Pêches et Océans Canada. Pour plus d’information sur la moule zébrée, visitez l’onglet « Protéger les plans d’eau ».
Comité de développement durable
Un comité régional de développement durable s’est réuni pour la première fois à l’automne 2024. Ce comité est formé de représentants municipaux des communautés du Nord-Ouest et de citoyens de la région. Il a pour but de guider l’équipe en déterminant les priorités en développement durable pour la région.
Groupe de réseautage FoRCE
Le Forum régional de collaboration en environnement (FoRCE) a été mis sur pied en janvier 2018 afin de favoriser le réseautage entre les intervenants du Nord-Ouest œuvrant dans le domaine environnemental, de faire la promotion de ces entités au sein de la communauté et de partager et optimiser les ressources. La CSRNO organise trois rencontres par année dans le but de favoriser la collaboration entre les organisations de la région, et ainsi d’optimiser les ressources.
« L’union fait la FoRCE »
Marc Fraser – ÉcoSanté Madawaska
Rapports des réunions
2018
Protéger les plans d’eau
Moule zébrée : soyez vigilants
La moule zébrée est une espèce aquatique envahissante qui cause d’immenses dommages aux écosystèmes et aux infrastructures. Les moules zébrées juvéniles (larves microscopiques) se déplacent avec le courant, mais peuvent aussi être transportées par des embarcations, l’équipement nautique et l’équipement de pêche. Apprenez-en plus sur la moule zébrée et ses conséquences écologiques.
Des colonies ont été trouvées dans la Rivière Madawaska, à la hauteur d’Edmundston, en août 2023. Les plans d’eau de la région sont donc en danger d’être contaminés. Nous demandons à la population d’être vigilante et de faire preuve de bonnes pratiques pour limiter le potentiel de propagation.
Nettoyez vos embarcations et tous vos équipements nautiques et de pêche lorsque vous changez de plan d’eau. Vous pouvez le faire à une station de lavage, comme celle du Lac Baker et du Parc de la République, ou à la maison en respectant les étapes suivantes.
Laver : Enlevez toute la végétation, les débris et la boue visible sur l’embarcation, lavez l’hélice, la coque, le gouvernail et tout ce qui a touché à l’eau [pagaie, vêtement de flottaison individuel (VFI), remorque]. Nous recommandons un lavage à pression à l’eau chaude [60 o C], à au moins 30 m des cours d’eau pour s’assurer que l’eau — et les espèces envahissantes — ne ruisselle pas vers le cours d’eau.
Vider : Videz l’eau de tous les compartiments de l’embarcation, y compris les viviers, les caissons, les glacières, la cale et le moteur. Vérifiez tous les compartiments et endroits de l’embarcation pouvant contenir de l’eau.
Sécher : Séchez tout l’équipement jusqu’à ce que vous ne détectiez plus d’eau résiduelle à l’intérieur ni à l’extérieur de l’embarcation. Cela inclut les cordages, défenses, rames, pagaies et vêtements de flottaison individuels [VFI]. Pour un séchage optimal, laissez au soleil pendant 5 jours. Si ce n’est pas possible, assurez-vous de bien assécher toute eau résiduelle.
Carte des stations de lavage d’embarcations
Se préparer aux effets des changements climatiques
Données climatiques
Qu’est-ce que les changements climatiques ?
Les changements climatiques se réfèrent aux variations à long terme des températures moyennes globales et des conditions météorologiques, souvent causées par les activités humaines, comme les émissions de gaz à effet de serre.
Selon un scénario RCP 8.5*, correspondant à une situation où les émissions à effet de serre continuent à augmenter [« worst case scenario »], voici ce à quoi la région du Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick peut s’attendre au niveau du climat :
Une hausse générale des moyennes de température est anticipée pour la région, particulièrement en hiver. Une hausse de fortes chaleurs est également prévue. En effet, nous observons une moyenne de 16 jours de canicules (jours avec une température maximale supérieure à 30 ℃) par an en 2023, tandis que selon les prévisions ce chiffre pourrait augmenter jusqu’à 52 jours d’ici 2080. Finalement, un allongement de la saison de croissance des plantes est prévu, soit 48 jours supplémentaires au cours desquels les plantes pourraient pousser d’ici 2080.
Une augmentation générale du volume des précipitations est prévue, principalement en hiver et au printemps. Le nombre de jours de pluie, quant à lui, devrait rester stable et le nombre de jours de neige devrait diminuer. Un plus grand volume de précipitation est donc anticipé sur un nombre de jours similaire. Cela risque donc de donner lieu à des épisodes de pluies plus intenses.
Une période de gel-dégel consiste en une journée où il est possible d’observer des températures à la fois au-dessus et en dessous de zéro. Une baisse générale est prévue dans le nombre de jours de gel-dégel annuellement, mais avec une hausse du nombre de jours en hiver. Ceci peut d’ailleurs avoir un impact sur les infrastructures telles que les routes asphaltées en augmentant la création de trous.
Concrètement, voici comment les prévisions climatiques pour le Nord-Ouest pourraient se traduire en termes d’événements climatiques :
- Augmentation du nombre d’inondations au printemps en raison des épisodes de pluie plus intense.
- Augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes (exemples : des épisodes de verglas l’hiver et des averses importantes en été et en automne).
- Diminution du débit et de la hauteur d’eau des rivières durant la saison estivale et à l’automne.
- Hausse des vagues de chaleur en été, pouvant avoir un effet sur la santé de la population et une augmentation des besoins en climatisation.
Actions citoyennes
Il est important pour la société de se préparer aux effets des changements climatiques, on appelle ça l’adaptation aux changements climatiques. Tout le monde peut faire sa part pour l’adaptation aux changements climatiques, que ce soient les gouvernements provinciaux et fédéral, les municipalités, les industries, ou les citoyens. Voici quelques exemples d’actions citoyennes que l’on peut prendre pour aider sa communauté, ou son foyer, à s’adapter aux changements climatiques. Certaines de ces habitudes sont très faciles à adopter, alors que d’autres demandent un plus grand engagement au niveau du temps et/ou de l’argent.
Avoir un jardin de pluie
Un jardin de pluie est essentiellement une plate-bande creusée contenant de l’eau de pluie. Cette eau retenue est absorbée par la végétation et retournée à la nappe phréatique au lieu de ruisseler en surface ou dans les égouts pluviaux. (OBVBM. 2024) Cela contribue donc à atténuer les températures extrêmes que nous vivons, autant en cas d’extrême humidité que d’extrême sécheresse. En effet, un jardin de pluie peut absorber jusqu’à 30 % plus d’eau de pluie qu’une pelouse de gazon, en plus d’utiliser plus efficacement l’eau en quantité limitée en comparaison des pelouses, qui elles nécessitent un arrosage en cas de sécheresse pour demeurer en santé. (WWF. 2024)
Quels sont les avantages ?
- Diminue les risques d’inondations.
- Diminue les débordements des systèmes d’égouts.
- Contribue à réapprovisionner la nappe phréatique en eau.
- Alimente en eau les plantes.
Ressources pour aménager un jardin de pluie chez soi :
Planter des plantes indigènes
Une plante indigène est une plante qui a évolué dans une zone ou une région particulière pendant des milliers d’années, devenant ainsi une partie importante de l’écosystème local. De ce fait, elles ont évolué conjointement avec notre faune indigène, maintenant ainsi des relations particulières. Par exemple, de nombreux insectes pollinisateurs indigènes ont besoin des plantes indigènes pour compléter leur cycle de vie, rendant les unes dépendantes des autres. En cultivant des plantes indigènes, vous ne réduisez pas seulement le risque d’introduire de nouvelles espèces envahissantes, mais vous aidez également à maintenir et à restaurer les réseaux alimentaires, vous invitez la faune à revenir dans votre jardin et vous participez à la préservation de la biodiversité. (CCIS & NSISC. 2023)
Exemples de plantes indigènes des Maritimes :
- Amélanchier (Amelanchier spp.)
- Bleuet nain (Vaccinium angustifolium)
- Bleuet en corymbe (Vaccinium corymbosum)
- Cornouiller stolonifère (Cornus stolonifera)
- Eupatoire maculée (Eupatorium maculatum)
- Asclépiade incarnate (Asclepias incarnata)
Ressources pour en savoir plus:
Aider les pollinisateurs
Les pollinisateurs sont des créatures (abeilles, mouches, papillons, guêpes, certains coléoptères et de nombreuses espèces d’oiseaux, particulièrement les colibris) qui déplacent le pollen d’une plante à l’autre, contribuant ainsi au processus de pollinisation des plantes. Ils dépendent donc des fleurs pour leur survie. Malheureusement, de nombreux pollinisateurs sont aujourd’hui menacés par la perte d’habitat, les plantes non indigènes et les pesticides. Étant des espèces essentielles pour la production de la plupart de nos fleurs, fruits et légumes, il est important d’en prendre soin. Pour cela, rien de plus simple que de planter des plantes indigènes qui produisent des fleurs! (Gouvernement du Canada. 2024)
Ressources pour aménager un jardin des pollinisateurs:
- https://parcs.canada.ca/pn-np/nb/fundy/nature/conservation/pollinisateur-pollinator
- https://cwf-fcf.org/fr/ressources/activities/fiches-passez-laction/sortez-dehors/perfect-pollinator-garden.html
- https://cinlb.org/jardins-des-pollinisateurs/
- https://jardinnbgarden.com/insectes-pollinisateurs
Autres pratiques favorables aux pollinisateurs:
- Éteindre les lumières extérieures.
- Réduire le paillis.
- Laisser des piles de branches et de petits troncs d’arbres pour la reproduction et l’hivernation des insectes.
- Éliminer l’utilisation des pesticides et encourager vos ami-e-s et votre famille à faire de même.
- Ne pas jeter les feuilles et les autres matières végétales mortes.
- Ne pas tondre le gazon durant le mois de mai.
Augmenter sa résilience alimentaire
Il serait utopique de penser qu’avec de simples actions de quelques minutes il est possible d’être autosuffisant en aliments, particulièrement dans une région où l’hiver est bien présent. Cependant, il est tout de même possible de contribuer à augmenter sa résilience alimentaire, que ce soit en quantité ou en qualité, par ces actions :
- Avoir un potager.
- Rejoindre une initiative de jardins communautaires.
- S’inscrire afin de recevoir un panier de légumes de Mangez Frais
- Avoir des animaux, par exemple des poules.
- Encourager les producteurs locaux.
- Consommer de saison.
- Diminuer la consommation de viande et de produits transformés.
- Transformer les aliments de saison pour en avoir plus longtemps à disposition (faire de la mise en conserve, déshydrater, congeler, etc.).
- Apprendre à cuisiner toutes les parties des aliments.
- Bien organiser et faire l’inventaire de son réfrigérateur et de son garde-manger afin de réduire le gaspillage alimentaire.
Ressources pour en apprendre plus :
Planter des arbres
Planter des arbres est bénéfique à plusieurs niveaux. En effet, en plus d’augmenter la biodiversité et d’être esthétique, cela crée des zones d’ombres, diminuant ainsi les îlots de chaleur urbains. Un îlot de chaleur urbain est une zone urbaine où les températures sont plus chaudes que dans la région rurale voisine. Ces températures plus élevées peuvent amplifier les effets sur la santé de la population y vivant pendant les vagues de chaleur. (Gouvernement du Canada. 2024) Pour contrer cela, une solution accessible et peu dispendieuse est la plantation d’arbres et le verdissement des zones urbaines. En effet, les arbres sont un climatiseur naturel en fournissant de l’ombre en journée et en relâchant de l’eau sous forme de vapeur d’eau, contribuant ainsi au rafraîchissement global des collectivités. (Arbres Canada. 2020)
Ressources pour la diminution des îlots de chaleurs grâce à la plantation d’arbres :
https://www.canada.ca/fr/services/sante/publications/vie-saine/reduire-ilots-chaleur-urbains-proteger-sante-canada.html
https://arbrescanada.ca/article/comment-les-arbres-gardent-ils-les-gens-et-les-collectivites-au-frais/
https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2839-mesures-lutte-ilots-chaleur-urbains.pdf
https://www.lapresse.ca/actualites/environnement/2021-06-07/planete-bleue-idees-vertes/planter-des-arbres-maintenant-pour-se-rafraichir-plus-tard.php
En plus de tous ces bénéfices, la plantation d’arbres permettrait de diminuer les risques d’incendie. Même si cela est contre-intuitif, une plantation intelligente de feuillus à proximité des villes et des habitations (entre 1,5 et 30 mètres) permettrait de diminuer les risques de feux, qui sont une menace de plus en plus réelle avec les vagues de chaleur extrêmes. En effet, contrairement aux conifères qui contiennent davantage d’huile et des aiguilles sèches, les feuillus sont gorgés d’eau en été. (LaPresse. 2024)
Exemples d’espèces d’arbres à privilégier :
Peuplier, érable, tremble, aulne et cerisier
Exemples d’espèces d’arbres à éviter :
Épinette, sapin, pin, cèdre et genévrier.
Autres pratiques favorables pour diminuer les risques d’incendie chez soi :
- Évaluez les matériaux de construction de sa demeure et songez à les remplacer par des matériaux qui sont plus résistants au feu.
- Entretenez et nettoyez régulièrement les coins et les angles de votre maison et de votre cour où les aiguilles de conifères et les débris végétaux s’accumulent. (N’oubliez pas de retirer les feuilles mortes poussées par le vent sous la terrasse, de même que tous les débris inflammables des balcons et des patios.)
- Maintenez une zone non combustible de 1,5 mètre autour de la maison et de toute structure connexe, comme les terrasses.
- Choisissez un aménagement paysager qui comprend des plantes et des buissons résistants au feu (plantes avec des feuilles humides et souples, qui accumulent peu de végétation morte et avec une petite quantité de sève ou de résine qui ressemble à de l’eau et qui est peu odorante).
https://arbrescanada.ca/article/soyez-intelli-feu-evitez-les-incendies
Récupérer l’eau de pluie
La collecte de l’eau de pluie consiste à recueillir l’eau de pluie et à la stocker pour une utilisation ultérieure. La façon la plus simple de faire cela est de placer un baril sous la descente pluviale de votre maison pour recueillir l’eau, qui pourra par la suite servir à arroser les plantes et la pelouse. Ce système, bien que banal, permet d’augmenter la résilience aux pénuries d’eau saisonnières ou constantes dont certaines régions du Canada font de plus en plus face. Recueillir l’eau de pluie permet donc de réduire gratuitement notre consommation de l’eau traitée par les municipalités. (SCHL. 2013)
Exemples de systèmes pour récupérer l’eau de pluie :
- Baril récupérateur d’eau de pluie
- Système souterrain de récupération d’eau de pluie
- Citerne pour récupérer l’eau de pluie
https://dujardindansmavie.com/conseils-idees/recuperer-leau-de-pluie-au-jardin/
Exemples d’utilisation de l’eau de pluie :
- Arrosage des plantes
- Utilisation dans la chasse d’eau des toilettes
- Lavage des voitures
https://www.ecohabitation.com/guides/2557/recuperation-de-leau-de-pluie
Ressources supplémentaires :
Se préparer aux canicules
L’augmentation des vagues de chaleur en été rend la demande en climatisation de plus en plus élevée. N’étant pas une solution viable économiquement et écologiquement parlant, il devient nécessaire de trouver des alternatives pour rafraichir les maisons. Pour cela, une voix possible est d’adapter son toit. En effet, un toit reçoit beaucoup d’énergie lors des chaudes journées d’été, il est donc important de s’attarder sur la composition de celui-ci afin de gérer cette énergie de façon adéquate. Une première option consiste à posséder un toit vert, aussi appelé toit végétalisé. Comme son nom l’indique, celui-ci est partiellement ou entièrement recouvert de végétation.
Les plantes permettent donc de réduire l’accumulation d’énergie thermique en trop, ce qui réduit par le fait même les températures dans l’habitation. (CQDE. 2024) Bien qu’un toit vert possède de nombreux autres avantages, il demeure une option assez coûteuse. C’est pour cela qu’une deuxième option est possible. Elle ne possède pas les autres avantages d’un toit vert, mais permet de diminuer les températures intérieures d’une habitation. Cette option est d’avoir un toit de couleur pâle. Le fait de simplement choisir une couleur plus pâle lors du remplacement des bardeaux ou, encore mieux, de choisir un revêtement blanc, permet de réfléchir une partie importante de l’énergie solaire et ainsi, rafraichir la maison. (Écohabitation. 2020)
Exemples d’actions supplémentaires qui permettent de diminuer la température intérieure lors de vagues de chaleur :
- Installer des rideaux pour couper le soleil en journée.
- Utiliser des ampoules DEL, qui n’émettent pratiquement aucune chaleur par rapport aux ampoules incandescentes traditionnelles.
- Utiliser des ventilateurs et ouvrir ses fenêtres en soirée pour rafraichir l’habitation en créant un courant d’air.
- Utiliser un climatiseur portable permettant de rafraichir uniquement la pièce utilisée.
Ressources supplémentaires :
- https://www.ecohabitation.com/guides/1760/toits-blancs-une-alternative-pour-diminuer-les-changements-climatiques
- https://www.lapresse.ca/maison/renovation/le-coin-du-bricoleur/200903/12/01-873244-une-nouvelle-generation-de-toits-pales.php
- https://cqde.org/fr/sinformer-nouvelle/municipalites/les-toits-verts/
Protéger sa maison contre les inondations
Avec l’augmentation des épisodes de pluies intenses, de plus en plus d’inondations peuvent survenir, il est donc préférable de préparer sa maison en conséquence. Tout d’abord, que ce soit pour une inondation ou un autre type d’événement climatique extrême, il est nécessaire de préparer, à l’avance, une trousse et un plan d’urgence pour sa famille. Par la suite, voici quelques exemples d’actions préventives (mesures permanentes de protection) :
- Entreposer ses documents importants à un niveau plus élevé dans sa maison, faire des photocopies et/ou les numériser.
- Installer une pompe de puisard et un clapet anti-refoulement ou un dispositif anti-refoulement dans votre sous-sol.
- S’assurer de bien sceller ses fenêtres et ses portes au bas de sa maison.
- Utiliser des matériaux de construction résistants à l’eau pour les rénovations sous le niveau du sol.
- S’assurer que les gouttières et les drains sont bien dégagés et qu’ils s’écoulent à au moins 2 mètres de votre fondation.
- Placer de la végétation aux abords des bâtiments afin de retenir davantage d’eau des précipitations.
- Avoir une génératrice en cas de panne d’électricité causée par l’inondation.
- Ne pas héberger le bétail dans des bâtiments, car cela pourrait piéger les animaux à l’intérieur. Il est donc préférable de les laisser à l’extérieur.
- Penser à surélever le bâtiment en cas d’inondations fréquentes et/ou à niveler le sol autour de votre maison du côté opposé de votre fondation.
Si malgré ces efforts de prévention, les inondations semblent persister, voici quelques exemples d’actions supplémentaires possibles lors des inondations (mesures temporaires de protection) :
- Placer des sacs de sables pour limiter l’eau d’entrer dans sa maison. (Un mur de sac de sable doit être 2 ou 3 fois plus large que haut.)
- S’assurer d’avoir assez de carburant dans son véhicule en cas d’évacuation.
Ressources supplémentaires :
Se préparer en cas d’urgence
Les changements climatiques vont faire augmenter la fréquence et l’intensité des événements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, etc.). Il deviendra donc de plus en plus important de se préparer en cas d’urgence. Pour ce faire vous devriez :
- Avoir un plan d’urgence, qui inclut tous les membres de la famille et les animaux domestiques. Vous pouvez faire votre plan d’urgence en ligne.
- Avoir une trousse d’urgence suffisante pour 72 h, avec le nécessaire pour les adultes, enfants et animaux de votre famille. Vous pouvez la préparer avec cet outil.
- Savoir comment utiliser une génératrice en toute sécurité.
- En cas d’évacuation, vous devriez :
- Écouter la radio, la télévision ou tenez-vous à jour des développements sur votre cellulaire.
- Rester où vous êtes jusqu’à ce que la sécurité soit assurée ou que l’on vous donne l’ordre d’évacuer les lieux
- Si vous recevez l’ordre d’évacuer, faites-le. Les autorités ne vous demanderont pas de quitter votre domicile à moins d’avoir des raisons de croire que vous êtes en danger.
- Suivre votre plan d’urgence.
- Apporter votre trousse d’urgence, votre portefeuille, les papiers d’identité de chacun des membres de la famille, des copies des documents essentiels de la famille et un téléphone cellulaire, une pile de rechange et un chargeur.
- Si vous avez le temps, avertissez une personne à l’extérieur de la ville de vos plans lors de l’évacuation. Vous pouvez aussi laisser une note à votre domicile.
- Si les autorités le demandent, coupez l’alimentation en eau et en électricité. Ne coupez pas l’alimentation en gaz naturel, sauf si on vous demande expressément de le faire. Lorsque vous coupez l’alimentation en gaz, la compagnie doit la rétablir elle-même, ce qui pourrait prendre plusieurs semaines en situation d’urgence importante.
- Emmener vos animaux de compagnie avec vous.
- Verrouiller les portes de votre domicile. Suivez les instructions des autorités.
- Si vous devez vous rendre à un centre d’évacuation, inscrivez-vous au bureau d’accueil.
- Ne pas retourner à la maison avant que les autorités ne vous disent qu’il est sécuritaire de le faire.
Il est aussi important de connaître les numéros d’urgence pour la région :
Télésoins : 811
Croix-Rouge : 1-800-222-9597
Armée du Salut : 1-800-SAL-ARMY
Organisation des mesures d’urgence du NB : 1-800-561-4034
Services d’urgence : 911
Police
RCMP— Saint-Léonard : (506) 473-3137
RCMP — Saint-Quentin : (506) 235-2149
RCMP — Clair : (506) 473-3137
Police d’Edmundston : (506) 739-2100
Pompier
Sécurité Incendie Edmundston : (506) 739-2117
Hôpital
Hôpital régional d’Edmundston : (506) 739-2200